Second Life : "L’étoffe dont sont faits les rêves..."

(Désolé, il ne s'agit pas encore de la suite des épisodes de la série Swing Swing Story.)


J’ai trouvé dans le hors série de décembre 2007 "Enjeux les échos” , " voyages dans les mondes virtuels" des articles passionnants sur le virtuel en général et sur Second Life en particulier.

J'ai repéré quelques phrase qui se rapprochent ce que je pense du virtuel ou de ce que j'ai pu dire d'une autre manière dans ce blog. Cela fait du bien de ne pas se sentir seul.

Pascale-Marie Deshamps ( rédactrice en chef)
"Oui, derrière les écrans de nos ordinateurs, s’érigent des mondes et une réalité qu’on dit virtuels et qui à défaut d’être tangibles, sont bien réels »


Elle dit " non tangible." Je disais "immatériel". "Non tangible" fait moins peur. Je prends.

Philip Linden
"C’est un peu comme si nous avions découvert une planète avec une force de gravité moindre accessible à n’importe qui, via internet."

Philip, soit tu lis mon blog, soit les grands esprits se rencontrent...


Edward Castranova (économiste)
"Si l’on considère ces mondes comme une frontière et qu’en effet des millions d’individus la franchissent pour longtemps, alors oui le monde réel changera, de même que l’émigration anglaise en Amérique a changé l’Amérique mais a aussi transformé l’Angleterre. Même ceux qui ne s’intéressent pas du tout aux mondes virtuels et à ce qui s’y passe verront leur quotidien se modifier."

J'en suis sûr. Puis il rajoute ceci:

"Nous sommes déjà dans Matrix, à baigner dans un monde saturé d’informations qui nous lient les uns aux autres tout en nous modifiant en temps réel. Mais la métaphore est plutôt à rechercher chez Shakespeare dans la Tempête. Comme Prospero, nous découvrons que « nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves"
». L’humanité est en train de le réaliser dans les deux sens du terme : nous fabriquons des pièces d’or digitales et nous réalisons que ces pièces virtuelles ont le même pouvoir que les vraies."

Beau non ?


Critique en anglais du dernier livre d'Edward Castranova " Exodus to the virtual world"


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